Les formidables histoires du Père Casse-burnes

Ma vie manque cruellement d'intêret ces derniers temps... Trop de boulot pour sortir ou pour voir des potes en dehors de la fac de Medecine, j'ai bien peu de temps à me consacrer (surtout si je floode...)
Alors je vais faire comme Klakette me l'as suggéré, je vais raconter ma vie d'avant, celle qui etait bien... J'essayerai de vous pondre des morceaux choisis de qualité. Et si ma vie devient plus passionnante qu'elle ne l'est maintenant, je vous en ferait part (aujourd'hui, en aidant cherchant un médoc chez ma tante, j'ai trouvé un sirop qui était périmé avant ma naissance... Ce fût le moment le plus palpitant de ma vie depuis la rentrée...)

Alors commençons par cette histoire que j'ai promis de raconter :

Un pote, Thibault, m'a convié à une teuf. Il etait dans ma classe en 5ème et je le vois souvent, mais on a peu de potes en commun car il n'est pas dans mon lycée.
Il m'invite et me dit : "N'hésite pas à faire venir le maximum de monde, on manque un peu de gens!"
Je réponds "Pas de prob'! T'es limité dans le nombre?
-Nooooon, trop pas! Je veux un max de monde! Même si je les connait pas!"
(en fait il me prenait un peu pour un sans amis, le salopiot! Je ne lui en veux pas dans le sens où c'etait le cas en 5ème...)

Il n'allait pas tarder à regretter ses dires : une teuf venait de s'annuler du côté metalleux, et de nombreuses personnes s'etaient retrouvés avec une soirée libre pile ce soir là! Je préviens Thibault à plusieurs reprises que j'ai du monde et il me dit : "Pas de soucis, j'ai réussi à avoir une grande salle pask'on sera plus que prévu, donc amène tout ce que tu peux!"

Et le jour de la teuf, les 18 invités de Thibault virent débarquer............. 37 sauterelles!!! J'avais absolument pas calculé que tous les gens à qui j'avais filé l'adresse allaient venir, car la plupart m'avaient dit qu'ils seraient à l'autre teuf (celle qui fut annulée)

La fête s'est très bien passée (Thibault a d'ailleurs fini par sortir avec une fille que j'avais invité) mais quand même! 37 personnes!!! 37 goinfres qui pogotent et qui boivent comme des trous!!! J'etait trèèèèèèès géné! Heureusement que tout le monde avait amené quelquechose, parcequ'on aurait pas tenu avec ce qui etait prévu!

Depuis ce jour, la plupart des gens ont enregistré que j'avais pas mal de copains (et de copines, donc ça....) et ils pensent à me filer une limite!
Les metalleux, les boulets qu'il vous faut pour vos soirées!

essaye de choper une couleur pour séparer les partie "historique" du reste

Je réédite... Ce sera en italique, tout simplement. Le transparent pose un problème évident...

lequel???

comme pouyou², je vois pas, c'est très lisible avec une souris équipé d'un clic qu'on peut actionner en même temps qu'on la bouge... Ou même sans suffit d'avoir des touches Ctrl, Shift et flèche droite sur son clavier...

(eheh, m'en fou tu ramenera des potes à la prochaine fête que je fais. TOUS )

Bon, je vais vous avouer mon terrible secret : je connais pas le code de ma couleur... D'ailleurs, même si je l'avait, je me suis jamais servi de ce genre de technique. ça doit pas être bien compliqué, mais de toute façon, j'ai pô l'code...
Ensuite Klakette, pour tes prochaines teufs, je fais venir le maximum de monde, c'est promis! Mais cette année tous mes potes sont répartis sur Grenoble, Lyon, Valence, voire même Marseille, Paris et Strasbourg dans certains cas... En tout cas y'aura le Dub. Et ma meuf, si elle décide enfin de tomber du ciel dans un rayon lumineux pile dans mes bras (avec douceur aussi...)

Le code de ta couleur est le #1e1e2a Code a mettre dans la balise color (sans l'espace )

eheh

Tu peux écrire tous tes messages comme ça aussi si tu veux faire encore plus "incisible"

Je vais tenter de m'en sortir. Merci Klakette! Et maintenant passage en mode INE-VISIBEUL!!! (y'en a 2-3 qui vont dire que c'est une idée à la con, mais on les emmerde...)

Maintenant les enfants, une nouvelle histoire du Père Casse-burnes :

Encore une teuf, car c'est mon passe-temps préféré. Et encore une preuve de mon bouletisme, parceque c'est pas dur à trouver...

Deux potes à moi, Loïc et Damien, sont particulièrement chiants quand ils se retrouvent tout les deux sans leurs copines. Il aiment mettre la merde dans les soirées, surtout quand ils sont bourrés, et ils ne crachent pas sur une courave quand l'occasion se présente (ils ne sont pas metalleux, alors je vous fais grâce de commentaires sur notre réput' de fouteurs de dawa...)

La teuf où nous étions se déroulait particulièrement mal : peu de meufs libres à l'horizon, une musique techno mode presse hydraulique en non-stop depuis 5h, pas mal d'alcool (ça donne aussi de bons résultats, mais ça a tendance à touiller la merde quand la soirée se passe pas bien...).

Je vois bien que mes deux zouaves commencent à emmerder leur monde, et je décide d'intervenir car je voulais sauver le peu de bons côtés de la soirée (et je voulais pas avoir à me planquer parceque quelqu'un a encore appelé les schmidts en voyant des crétins se mettre sur le nez...). Je me dirige donc vers Tic et Tac, avec comme d'habitude une bonne réserve de nitrobibine dans les poches, et j'engage la conv':

MOI-Ca va les gars?
LOIC-Ouais, non....
DAMIEN-Y'a pas d'meuf, y'a pas d'musique, y'a pas d'ambiance! J'ai les boules!
en même temps qu'ils parlent, j'en profite pour me rincer le gosier, pask'y a pas de raison. Eux se sentent déjà chauds et refusent les cannettes que je leur tendL.-J'ai bien les nerfs, putain!
D.-Moi, j'verrai bien une bonne baston pour mettre un peu de joie dans les coeurs!
je bois
L.-Trop, trop, trop!
M.-Rooooh, arrêtez les gars! Vous avez déjà fait chier tout le monde au moins 15 fois dans cette teuf! Tout le monde sait que vous êtes les plus forts! je bois de nouveau
L.-On se fait trop chier, mec
je bois
L.-En plus on a repéré un mec bien con qui se prends pour le prince, on va lui apprendre un peu l'humidité je salue ce lapsus ethylique en décapsulant ma 3ème bouteille et en...
D.-Y va regretter de nous avoir parlé comme à ses cleb's!
une copine arrive et me passe sa bouteille de whiskey, je la remercie, mais je garde ma bouteille entamée avant d'entamer le cadeau
L.-Sur, y va regretter!
M.-Nan mais arrêtez les mecs... Il vous connaît pas, il vous respecte. Vous allez pas l'emmerder pask'il est nouveau?
je termine ma bière, rote un coup, et commence à lorgner avec tendresse ma main gauche, qui tient la bouteille de whiskey
L.-Il nous respecte pas! Il nous parle mal!
je débouche la bouteille et porte le délicieux nectar écossais à ma bouche quand...
D.-Mais putain mais arrête de picoler quand on te parle!
Là, je repose la bouteille et je les regarde avec une gueule bizarre (car une idée germe dans ma tête et je me dis qu'il faut que je l'éxécute avant que sa profonde stupidité n'arrive à mes neurones). Eux flippent parcequ'ils croient que je suis vexé, et ils savent depuis qu'on se connait que je peux leur casser la tête (je vous laisse deviner comment on s'est rencontrés, avec Titi et Grominet...). Toujours avec ma tronche de schizo, je vire mon t-shirt. Ils reculent.
M.-Quick (le surnom de Loïc), passe moi ton briquet!
L.-Que...? Oui....
L'idée qui a germé dans mon cerveau encore plus limité que d'habitude par la boisson commence à prendre forme sous leurs yeux (très vite, car mon cerveau commence à me hurler que c'est la pire connerie que j'ai jamais faite, et il a raison!). Je verse le whishkey sur mon bras et craque le briquet...
D.-Oh put...
M.-Z'allez l'avoir, votre putain d'ambiance, là!
Le feu prends. Vite. Fort. Mon avant-bras émet une magnifique lueur bleu-jaune et mes poils commencent à cornir. Au bout d'un moment (plus long que ce que je croyais) où tout le monde reste hébété, je commence à ressentir la chaleur, puis un picotement qui, je le sens, ne va pas tarder à se muer en douleur. Je crie. Tout le monde crie. Je saute immédiatement dans la piscine où un couple, occupé à s'embrasser, manque la crise cardiaque en me voyant plonger par dessus leurs têtes dans un saut de l'ange très approximatif (je ne pense pas qu'ils m'en tiendront rigueur...) et en gueulant "MANGE SA MEEEEEEEEEEEEEEERE!!!!!!" (j'ignore pourquoi)

La teuf ne s'est pas arrêtée pour autant. Une fois que tout le monde s'est rendu compte que j'allait bien et que je m'en tirait avec quelques rougeurs (qui se transformeront plus tard en véritable cal...) on me fit un triomphe pour ma magnifique idée (les jackasses etaient très populaire parmi les gens présents et ce genre d'actions, pour peu qu'elles se terminent bien, etaient abondamment saluées) et Loïc et Damien oublièrent complétement leur idée première.

Tout est bien qui se finit bien en fait. Mais je reste un crétin d'élite sur ce coup là...

Rapelle-moi de ne pas autoriser les briquets quand je t'invite chez moi

Que l'âme de tes poils repose en paix

(tellement mort de rire que je trouve pas quoi écrire ^^)

Question totalement gratuite et hors sujet, c'est toujours aussi mortel l'estanco ?

faut éviter de me faire rire quand je suis au boulot, j'ai l'air d'un con a rire seul devant mon pc. T'es trop malade Théo. Se foutre le feu au bras. A part ces cons de street fighter personne n'avait eu l'idée de le faire.
En plus en lisant ton texte j'ai cru que t'allait mettre le feu à ton tshirt...et beh non encore plus fou il prefere son bras.

Je comprends pas ta question Klob. (peut-être ne m'est elle pas adressée...) Pour moi l'estanco reste un restaurant espagnol, donc relativement peu mortel...

Sinon Sano, je ferai attention à ce que mes formidables histoires soient désormais plus banales, afin que tu puisse "travailler" plus discrètement.
Naaaaaaan, evidemment, je vais continuer à vous poster de la quiche de qualité (après tout, je ne suis pas limité par le cadre spatio-temporel, c'est donc normal que je fasse un effort pour que mes posts ici vous fasse tripper)

Aujourd'hui ma vie m'a soudain surpris en se dévoilant digne d'intérêt pendant quelques secondes. En effet, un rebondissement innatendu est venu égayer ma relecture du chapitre sur l'histologie des cellules hématopoïétiques. J'ai démarré mon four, croyant entamer la cuisson d'une paire de quenelles à la sauce tomate. Quand soudain! Oh surprise! Je me rends compte que dans ma précipitation j'ai oublié de rentrer lesdites quenelles dans ledit four! Ah, quel étourdi je fait! Quel bonheur que ce gag impromptu qui vint redorer mon éternel sourire charmeur! Tout fut bien qui finit bien une fois mon erreur réparée et les quenelles remises à leur place.

Vous restez sur votre faim? Bon, je vais vous en raconter une autre... Effet flashback, je vous prie :
Encore une fois, je vais vous conter une teuf à laquelle j'ai participé, à laquelle j'ai picolé, et qui s'est très bien passée. Comme d'hab' quoi...
Cette fête s'est d'ailleurs particulièrement bien déroulée puisqu'en une soirée : j'ai bu 69 bières, un reccord loin d'être absolu, mais un reccord louable tout de même (par contre le lendemain, j'ai ressenti ce que ressentent à mon avis les chinois lorsqu'ils sont pris dans un séisme de force 9 alors que j'etait dans mon propre lit et que j'avais simplement changé de côté...); j'ai rencontré Martial, un mec super sympa (le mélange entre un romantique et un obsédé sexuel, ça vous paraît impossible? et bien pourtant Marsou assure ces 2 facettes de sa personnalité avec un brio qui m'étonne encore...); j'ai profané une église avec des potes (en barricadant l'entrée avec des poutres de bois piquées dans un tas pas loin); j'ai pris un bain de 4h du matin dans la piscine de quelqu'un que je ne connaissais pas (et qui ne savait bien sûr pas que je le faisait, car il dormait); j'ai monté une comédie musicale à 5h du matin avec un boulanger super sympa qui nous a cchanté les prix de ses diverses pâtisseries; mais surtout j'ai mis en place avec Martial un tout nouveau jeu qui allait révolutionner nos soirées futures : le jeu de l'Ourson Puni!

Klakette vous en a dévoilé les prémisces dans le topic "le metalleux, cet inconnu", le texte qui m'a introduit auprès de vous. Le jeu de l'Ourson est né à la base d'une idée complétement débile. Martial et moi étions seuls sur le dance floor depuis quelque temps et il décida soudain de se conffectionner une cavalière avec... des cintres qui trainaient dans un coin. Après quelques minutes d'admiration devant la parfaite débilité de son idée, je me saisis d'un cintre et l'aggrandit afin de le passer autour de mon cou. Martial me regarde en riant et saisit le crochet du cintre en s'esclaffant : "Viens ici espèce de.... de... de vilain ourson puni!!!"

Le déclic.
Cette phrase parfaitement débile lance à pleine vitesse ma boîte à idées farfelues (cette boîte d'où sortent toute mes idées foireuses m'etonnera toujours : à peine ouverte, elle deverse, telle la boîte de Pandore, un flot d'idées foireuses qui submergent mon cerveau et cherchent à tout prix à prendre forme. Et je me fais une joie d'accéder à leur voeu).
Une idée bien con semble surnager. Je m'en saisis et m'applique à l'expliquer à Martial : la personne qui porte le cintre s'appelle le Vilain Ourson ("Puni!" s'empresse d'ajouter Martial, qui comprend que j'ai lancé un mécanisme qui va devenir quelquechose de grand... et de con). Les gens qui ont déjà porté le cintre sont ses maîtres. Il leur doit l'obéissance. L'obéissance totale et aveugle. Il vont lui donner des gages débiles et des ordres à la con pour pourrir sa soirée. En plus, il devra garder le cintre tout le temps, donc ce sera SA soirée. (aujourd'hui encore, je reste étonné que toutes ces idées aient pu parvenir d'un seul bloc à mon cerveau) Pour lui donner des ordres,il faut attraper le cintre qu'il porte autour du cou, afin qu'il ne reçoive qu'un ordre après l'autre et puisse tous les réaliser. Si son service est satisfaisant, les maîtres se rassemblent à la fin de la soirée pour lui décerner le titre de maître pour le futur jeu de l'Ourson Puni qui aura lieu à la prochaine teuf. S'il a craqué pendant la soirée et refusé d'obéir (les ordres doivent garder une dimension raisonnable : pas de "va larguer ta copine" ou de "jongle avec des couteaux", ceci dit ils peuvent atteindre un certain degré de débilité), les maîtres ne lui accordent pas son droit de donner des ordres et il devra retenter s'il veux l'obtenir.

Contrairement aux craintes de Martial, le jeu a pris. On se retrouvait à chaque soirée avec de nouveaux candidats qui voulaient devenir l'Ourson Puni de la soirée. Vers la fin, on etait même obligés d'accepter 2 candidats en même temps parcequ'il y avait trop de maîtres pour un seul Ourson Puni. Des soirées énormes ont pu avoir lieu grâce à cette idée à la con! Dommage que le jeu ce soit arrêté avec la rentrée. Je tenterai de le relancer dans une soirée Medecine...

Avec mon Marsou, nous avons obtenu le titre de Grands Maîtres (avec des majuscules!!!) et nous sommes les seuls autorisés à porter le cintre sans être les Oursons. Tout ça pour pouvoir nous faire le Bisou des Oursons, dont Klakette vous a parlé : on accroche les crochets des cintres ensembles et chancun tire de toutes ses forces en arrière.

J'espère que cette histoire vous a autant fait tripper que moi! Elle me rappelle tellement de souvenirs... "Mange cette mouche, Ourson!" "Apporte moi une bière, Ourson" "Va dire à cette fille que je suis un super coup et qu'elle doi sortir avec moi, Ourson!"...... "Oui, Grands Maîtres...."
Vous pouvez essayer de mettre en place le jeu chez vous, si vous êtes assez cons et vos amis assez fous. Je m'imagine déjà : la France entière jouant à l'Ourson Puni, et Martial et moi, les Oursons originels, on aurait le droit de filer nos ordres à la con à tout le monde...... **Haaa kiki tout dur!!!**

lol il faut remercier tes potes d'avoir le potentiel de suivre tes idées cons. Je peux te dire qu'un gars qui a des idées cons mais pas les amis qui suivent derrière, c'est frustrant

J'ai enfin l'origine de cete histoire

Merci père Casto... Ourson !!

Ouais, trop! Sans des potes complètement tarés, beaucoup de mes idées seraient tombées par terre. Ceci dit certaines idées DOIVENT être jetées. Mon meilleur pote est d'ailleurs la seule personne à pouvoir me faire renoncer à certaines conneries (l'exemple le plus récurrent étant : "Non, Théo, on ira pas au cimetière pour récupérer une main humaine et la conserver dans du rhum! Oublie!"). Sans lui, je serai probablement incontrôlable. Du coup on est presque toujours ensemble.

J'ai toujours pas compris pourquoi t'as gueulé "MANGE SA MERE!!!"

Moi non plus en fait... Je voulais juste crier quelquechose d'autre que "AAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!" et "mange sa mère" fait partie de mes insultes passe-partout que je place un peu comme d'autres disent merde.

quand tu dis inséparable, ca veut dire que c'est ton pote qui tient ta laisse? (c'est très théorique ce que je viens de dire...)

Je ferai semblant d'être aveugle à ce que tu as écrit entre parenthèses... Non, inséparables veux dire que nos esprits sont connectés, qu'on sait tout ce que l'autre sait et que quand on va dans un bar ou dans un restau, on a pas besoin de demander ce que l'autre commande.

(sa mère!!! j'ai oublié de cliquer sur envoyer avec mon dernier post..... Ouiiiiiin, j'avais fait un gros pavé.... Bon je raconterai cette histoire plus tard. J'en ai une autre)

Une histoire d'un genre nouveau dans ce topic : une histoire d'amûr, et qui finit pas bien en plus. C'est vrai que ça se termine rarement avec des confettis, mais celle là est un bel exemple de fiasco.

J'ai rencontré Mylène (je me branle de protéger son identité, vous la connaissez pas! Précisons tout de même qu'elle n'a rien à voir avec la Mylène qui fait pharma et dont j'ai déjà parlé ici. Juste au cas où ce que je dit revêtrait une importance aux yeux de quelqu'un...) à une teuf. Un concept bizarre que cette teuf : à la fin, tout le monde etait maqué. Du coup on a coupé la zik et les lumières vers 23h mais peu de gens ont dormi, en fait^^.

Tout s'est bien passé et à la fin de la soirée, je pensait être casé. Mais que nenni! Comme elle habitait loin de chez moi, on s'est pas vus très souvent. Mais on s'est téléphoné plusieurs fois. J'était quand même un peu frustré, parcequ'elle semblait étrangement pas vouloir me voir, ce qui est tout de même original pour une petite copine... Un jour, je décide donc de lui rendre visite dans SA ville, dans SON quartier, pour qu'elle puisse pas me répondre qu'elle pouvait pas se faire emmener. J'avais également précisé que j'en avais un peu beaucoup marre qu'on se voit jamais, et sans le dire, j'avais clairement posé ce RDV comme un ultimatum.

J'arrive tout pile à l'heure au lieu du RDV. Et elle est pô là! Bon, comme c'est pile l'heure, je m'inquiète pas trop. Je sors mon portable. "Vous avez un message sur votre répondeur." Du coup, je consulte mon repondeur, et comme vous vous en doutez, c'est un message d'elle. Suspensssssssssssssssssss'!!!

Je vous mets pas le texte intégral, mais dans l'esprit ça disait "T'es un garçon sympa, t'es mignon (et hui!), et quand on s'est rencontrés, c'etait sympa... Mais je peux pas, désolée..." La rage et la peine (oui, je suis un petit être fragile...) ont failli me faire rater la 2nde partie du message. Après un silence, elle reprend : "....En fait, au début... j'etait sorti avec toi pour...rendre mon mec jaloux." Là, la peine s'est fait un peu plus silencieuse (je vous rassure, elle était quand même largement assez présente). Par contre j'ai les nerfs qui commencent à atteindre leur température d'évaporation.
J'envoie un sms que je garderait censuré. Premier truc bien con dans cet histoire, je me viande dans mon répertoire et je l'envoie à Mylène n°2, celle de pharma, qui a jamais du comprendre ce que je lui avait envoyé, mais que j'ai rappellée pour lui expliquer que c'etait une erreur. C'te latche quand même...
Je renvoie un sms, à la bonne Mylène, cette fois. Puis je rentre chez moi. Fin de l'Acte 1.

Entracte : pourquoi faut il toujours enlever ses lunettes avant un alcotest?

Reponse : parceque ça fait toujours 2 verres en moins! Bwahahahahahahahaha.......

Début de l'Acte 2. Car les emmerdes sont comme le PQ : si vous en tirez une, il en vient toujours plus.
L'emmerde neumbeur tou est venue de Jason, le mec de Mylène. En effet, le stratagème de cette ******* avait très bien marché : Jason était jaloux!
Je l'ai rencontré alors que je sortait du ciné avec des potes, et que j'etait bien biberonné ("mais quel picoleur!" me diront certains. Sachez que j'arrête l'alcool quand je veux, la preuve : j'ai rien bu depuis la rentrée)
Un jeune homme blond, tout maigre et ne dépassant pas le mètre 60, et ayant l'air gentimment remonté, se présente devant nous. Il arrive en face de moi et me dit avec toute l'agressivité qu'on peux avoir en face d'un mec qui fait 40 centimètres et 30 kilos de plus que vous : "C'est toi Théo?"
-Ouais... réponds-je en levant le menton (comme un con... j'ai eu du bol sur ce coup là)
Il écarquille les yeux d'un coup, et me lance un "ENCULE" aggrémenté d'un coup de poing dans le bas de la joue.
Faisons un arrêt sur images. Je ne comprendrai jamais que certaines personnes soient si ignorantes des règles de la baston. Aimer la baston, c'est paaaas bien, je suis d'accord. Mais en lancer une quand on sait pas se battre, c'est pire! Le fait que ce mec soit pas très grand ne joue absolument pas dans l'équation si il sait compenser avec une bonne technique. Les grands encaissent mieux, je l'invente pas. C'est pour ça qu'il faut les étaler vite fait bien fait parcequ'il vous aurons à l'endurance de toutes façons. Là, Jason avait l'avantage de me surprendre, et surtout d'avoir mon menton tout offert. S'il m'avait punché à cet endroit, je m'étalait sans aucun doute, car le dessous du menton est une zone ultra innervée, et la seule raison qui n'en fait pas un lieu de prédilection, c'est qu'il est généralement rabaissé et donc peu accessible. Mais là non...
On remets la bande en route. J'ai pas mal. Pas du tout (ça viendra plus tard, mais ça ne depassera jamais de toute façons le stade de la légère douleur). Par contre, je passe en mode pas-content. D'autant plus pas content que j'ai bu de la bière, et que je ne sais absolument pas qui est cet enfoireux.
Mes 2 poings convergent vers son nez à quelques secondes d'écart. Je dis son nez, mais il avait une toute petite tête, et du coup je lui laisse une jolie marque sur un peu tout le visage.
En plus, il a mal, parceque je sais me battre, moi. Et le nez, c'est ma zone fétiche. Je profite de son innatention pour le contourner un peu et choper l'arrière de son col et tirer d'un coup sec. Mon intention etait de le mettre au sol pour pouvoir aimablement lui demander de se présenter sans qu'il puisse se jeter à nouveau sur moi.
Mais il tient encore bien debout, le saligaud! J'ai pas tapé aussi fort que je pensait ou il est un peu plus resistant qu'il en a l'air.
Il reste donc debout. Mais il commet l'erreur de savie : il mets les deux mains derrière pour essayer de me faire lâcher.
Deuxième arrêt sur image. On ne mets JA - MAIS ses deux mains dans son dos quand on se bats!!! Une main derrière ne sert à rien dans 90 % des cas. Deux mains derrière ne servent pas à plus de choses et vous êtes complétement à découvert. Décidemment, Jason n'y connait rien à la baston (j'ai appris plus tard que c'etait en fait un chercheur de merde et qu'il chauffait souvent les gens en boîte. ça m'a beaucoup surpris...)
Retour au film. Je vois, à quelques centimètres du visage de Jason, l'un des poteaux de l'abribus. Une idée bien con, mais aussi bien marrante, me vient à l'esprit. Comme ça coute rien d'essayer, je l'applique. Les résultats ont dépassé mes epérances...
Je chope la nuque de Jason, et je pousse son visage de toutes mes forces vers le poteau d'abribus, qui hébergeait une pub pour Baguépi. Sa face heurte la vitre dans un gros bruit de craquement et une longue fissure se trace d'un coup sur la vitrine publicitaire.
Jason dit plus rien. Je tire un peu sur sa nuque. Et cette fois, il tombe en arrière sans aucune réticence. Il a un gros truc rouge et visqueux au centre du visage, qui commece à lui déborder sur la bouche. Et il bégaie....

Bon, je vous passe le moment où on le réveille en le giflant et où un de mes potes le reconnait. On s'explique, il se relève mais il tient pas debout. Le bus quon attendait arrive au moment où il commence à redevenir agressif. Avant de monter dans le bus, je l'entends marmonner un "gros connard, tu vas voir". Je me retourne, mais je trouve rien de marrant à lui dire, et il me fait un peu pitié.
Mon pote Colin lui tapote la joue et lui dit : Attends quand même que ça aie cicatrisé, mon gars!" On explose tous de rire et on le laisse là.
Fin de l'histoire.

Ca aurait pu se passer plus mal. C'est vrai. Mais cette histoire m'a quand même bien pourri les nerfs. Et voiloùùùùùùùùùùù, That's All Folks!

je suis désolé mais inséparable ça veut dire que on peut pas vous séparer...

Tu est trop fort pouyou. J'abandonne. (mate quand même l'edit que je viens de poster.)

Mais mdr il faut conserver tout ça quelque part !!!

Au fait : Si tu utilise Firefox, il existe un plugin qui te permet de conserver tous les textes tapés dans la pages précédentes, comme ça, tu perds plus rien !

Ou avec le navigateur internet Opera, il garde TOUT SEUL sans qu'on lui demande ce que tu tape comme ça, encore moins de problèmes


(bon, j'aurais appris deux trucs sur la baston et une blague con supplémentaire ce soir )

mignon comme histoire... mais sache qu'avec les mains dans le dos on peut faire plein de truc...

Oui.
Jason nous en a montré une....

en plus avec un nom comme ça... il méritait pas mieu